Les priorités de la filière étaient au centre de plusieurs rencontres qui se sont tenues le 21 février dernier à Bruxelles entre une délégation de la Fédération Européenne de la Joaillerie, Présidée par la France, et plusieurs représentants de la Commissions Européenne.
Cette deuxième rencontre bilatérale (la première ayant eu lieu le 21 avril 2017) couvrait un large éventail de sujets : les minerais de conflit, les barrières tarifaires et non tarifaires dans le commerce international, les seuils de paiement en espèces et le diamant synthétique.
La Fédération a réaffirmé sa volonté de coopérer étroitement avec les institutions européennes pour poursuivre la mise en œuvre rapide de l’application de la réglementation sur les minéraux de conflits et s’assurer que les PME peuvent s’adapter facilement au dispositif.
De plus, au cours de plusieurs rencontres avec différents représentants de la DG TRADE, la Fédération Européenne de la Joaillerie a souligné que la croissance économique du secteur était sérieusement entravée par des obstacles au libre-échange ; particulièrement par les barrières tarifaires ou non tarifaires, appliquées aux produits européens par des pays tiers. A cet égard, le Fédération encourage la Commission à poursuivre sa politique commerciale ambitieuse pour améliorer l’accès de l’Union Européenne aux marchés étrangers.
La Fédération a également eu un second échange avec la DG ECFIN concernant une harmonisation potentielle des limites de paiement en espèces au niveau de l’Union Européenne.
Enfin, elle a avancé quelques propositions à la DG Justice pour s’attaquer au défi de la production croissante de diamants synthétiques.
Ces rencontres très productives ont confirmé l’engagement de l’EFJ : devenir un acteur proactif et fiable sur la scène européenne et favoriser des échanges en profondeur sur des sujets cruciaux.