Les mutations du marché des bijoux or en France

02.01.2014

Financier & Fiscal

Le 16 décembre, l’UFBJOP organisait une matinée de discussion sur les grandes tendances du marché des bijoux or, sur la base des constatations relatives à l’année 2013 et aux perspectives de l’année 2014.

Monsieur Jacques-Henri Semelle, Secrétaire Général de l’Union, a accueilli les participants et expliqué que cette réunion, qui pourrait être renouvelée prochainement, devait apporter un éclairage complémentaire et différent de la présentation annuelle « généraliste » organisée sous l’égide du Comité Francéclat. Les problématiques spécifiques de la fabrication seront ainsi au cœur des débats.

Cette matinée, à laquelle de nombreux professionnels ont pris part, ont été marqués par l’intervention de Monsieur Hubert Lapipe, Président de Panel 5, axée sur les trois thèmes suivants :

–          l’évolution du marché des bijoux or en France,

–          la position des entreprises françaises de fabrication

–          l’évolution de la distribution en cours et à venir

En particulier, selon la projection des ventes réalisée par Panel 5, 72% des achats des consommateurs en 2014 pourraient être constitués par des bijoux or 375, ce qui constitue un changement culturel majeur rapprochant le marché français des caractéristiques de certains marchés étrangers comme le marché britannique.

Au cours des dernières années, la flambée des cours des matières et la stagnation de la consommation en France ont accéléré ce mouvement qui devrait se poursuivre.

Selon Panel 5, la baisse récente des cours devrait minorer de manière assez marginale, et sans les remettre en cause, ces mutations des modes de consommation.

Cette inflexion extrêmement rapide participe des changements de statuts des bijoux chez les consommateurs.

Toutefois, le haut titre devrait toujours concentrer environ 50% de la valeur à moyen terme, porté notamment par le marché du bijou diamant et les marques de joaillerie.

Le haut titre qui était vendu auparavant par 10 000 points de vente, nombre réduit de moitié, change de statut comme de distribution. Au-delà du constat de la part majoritaire prise (en nombre d’unités) par l’or 375, les opportunités qui se dessinent pour les acteurs du « haut titre » ont été au cœur des discussions, en particulier les choix de positionnement et de segmentation des entreprises de fabrication.

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